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Documentaire et fiction

Allers-retours

Domaine(s) :
Genre(s) :
ISBN : 978-2-87449-244-0
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 192 pages
Prix : 17€
Parution : mars 2015

Entretiens avec Solveig Anspach, Julie Bertuccelli, Alain Cavalier, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Rithy Panh, Claire Simon, Agnès Varda.

Il y a d’une part les documentaristes à qui l’on pose la question : « Quand est-ce que vous ferez un vrai film ? » Et il y a d’autre part des cinéastes de fiction à qui l’on demande : « Vous n’avez jamais eu envie de filmer la réalité ? »

À questions clichés, réponses toutes faites : le documentaire, c’est aussi du vrai cinéma ; on ne peut pas filmer la réalité, mais seulement notre point de vue sur le réel ; tout film de fiction est un documentaire sur des acteurs qui jouent. Le débat est aussi vieux que le cinéma lui-même. Peut-on filmer le réel ? Peut-on d’ailleurs filmer autre chose que le réel? Des actualités reconstituées du cinéma des premiers temps (les frères Lumière comme Méliès en produisirent) aux longs métrages muets de Flaherty ou de Schoedsack et Cooper, du néo-réalisme italien aux essais cinématographiques de Chris Marker, les cinéastes et les commentateurs ont sans cesse relancé le sujet. Depuis qu’il existe un cinéma d’animation documentaire, depuis que Claire Simon a postsynchronisé un film pris sur le vif dans une cour d’école ou qu’Agnès Varda a reconstitué ses bureaux sur une fausse plage rue Daguerre en y faisant déverser des tonnes de sable, les repères se sont encore plus brouillés !

Dans cet ouvrage, ont été interrogés huit cinéastes qui ont l’expérience conjuguée de la fiction et du documentaire. Chacun d’entre eux se penche avec acuité sur le passage de l’un à l’autre. Le plus frappant est la diversité des approches, chaque créateur ayant son rapport particulier au réel et à l’imaginaire.

Cet essai a été réalisé en collaboration avec l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne,  la Bibliothèque nationale de France, la New York University Paris, et le soutien de la Scam et de l’Institut ACTE.

Bxfm (On n’a pas tout vu)

Michel Rubay s’est basé sur le livre Documentaire et fiction pour lancer son émission sur le Festival du film documentaire de Bruxelles (à partir 4’30” ), le 8 mars 2016.

Écouter le fichier mp3 de la séquence

Blog Cinélivres (Le Nouvel Observateur)

« Peut-on filmer le réel, et peut-on d’ailleurs filmer autre chose que le réel, ce qui va très loin dans un raisonnement sur le cinéma qui engage la façon de voir le 7e art mais, bien évidemment, toute la vie. C’est ce passage de l’un à l’autre qui interroge les huit cinéastes que les responsables de la publication ont rencontrés. Et c’est bien pourquoi le livre, Documentaire et fiction, porte le sous-titre Allers-retours. »

Jean-Max Méjean, Blog Cinélivres (Le Nouvel Observateur), 6 avril 2015

Lire l’article complet sur le blog Cinélivres

Bref Magazine

« Toutes ces rencontres sont passionnantes par les détails dans lesquels elles entrent, par les réflexions qu’elles suscitent. C’est aussi pour cela qu’il serait superflu de prétendre en proposer une synthèse. Il suffit d’en recommander avec insistance leur vivifiante lecture. »

Jacques Kermabon, Bref Magazine, 14 avril 2015

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Mémoire des arts

« Dans la collection “Caméras subjectives” dirigée par Frédéric Sojcher et José Moure, qui veut explorer les questions liées à l’art et à l’industrie du cinéma d’aujourd’hui, en interrogeant des spécialistes et des créateurs. Neuf réalisateurs contemporains acceptèrent de répondre pendant un entretien : Solveig Anspach, Julie Bertuccelli, Alain Cavalier qui déclare, après avoir dit qu’il fallait tout montrer au cinéma : “Par exemple, nous avons un président de la République, que je trouve par ailleurs, très sympathique, mais, quand il parle, il est faux. C’est une chose dont on peut discuter, mais, il joue un rôle alors que le public aujourd’hui ne lui demande que d’être lui-même”, Jean Pierre et Luc Dardenne, qui nous font une confidence : “On s’est aussi dit : au moins, avec un film de fiction, si on a envie de filmer quelqu’un qui tue quelqu’un, on peut”. […] Vous apprendrez beaucoup à la lecture de ces entretiens, que je vous recommande très sincèrement. »

Alain Vollerin, Mémoire des arts n° 107, avril-mai 2015

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Positif

« En effet, de ces pages vivantes, débordantes d’information (on a hâte de voir le film de Gatti sur Deny, 1983) et drôles (Varda et les patates immangeables) se dégagent la primauté de la subjectivité du regard (Varda encore) animée par la passion de l’art. »

Eithne O’Neill, Positif, juillet-août 2015

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L’Avant-Scène Cinéma

« Entre vérités et mensonges (c’est d’ailleurs une photo d’Orson Welles dans le film homonyme qui illustre la couverture), le cinéma du réel a peu à peu trouvé sa voie et imposé une petite musique qui incite de plus en plus de réalisateurs à passer d’un registre à l’autre en brouillant les cartes voire en échappant aux catégorisations. Documentaire et fiction. Allers-retours dresse un état des lieux de ce monde en ébullition permanente en donnant la parole à certains de ses plus illustres serviteurs contemporains. »

Jean-Philippe Guerand, L’Avant-Scène Cinéma, juin 2017

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