Le Monde des livres
« Un roman de la solidarité discrètement émouvant, bien plus lumineux que ses premières pages dans les lueurs blafardes du RER ne le laissent imaginer. »
Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres, 20 mars 2015
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Encres vagabondes
« L’auteur nous propose une plongée dans la conscience d’un professeur en pleine dépression et dont le regard posé sur le monde est décapant mais ô combien lucide et juste… et qui se révèlera profondément humain. Cependant on ne tombe jamais dans les clichés ni les stéréotypes : cet homme en errance et en désespérance nous entraîne avec lui dans les flots de ses pensées et les méandres d’une souffrance presque indicible. Ainsi, ces trois personnages nous amènent-ils, nous lecteurs, à nous interroger aussi sur ces trois âges de la vie dont aucun n’est exempt du questionnement amoureux, de la douleur coupable et de la difficulté de vivre. L’écriture est belle, exigeante et précise, effleure les êtres et les univers, glisse à la surface des personnes et des lieux tout en laissant entrevoir leur profondeur, parfois même attachante… Ce livre, à sa manière, est une traversée de l’ombre vers une petite lumière qui ne vous laissera pas indifférent. »
Sylvie Legendre-Torcolacci, Encres vagabondes, 23 mars 2015
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Salon littéraire
« Le roman est nettement en deux temps. D’abord, la traversée de l’ombre, l’accablement qui écrase le narrateur dans l’image de médiocre qu’il a de lui-même et qui déteint sur tous les passagers du RER dans lequel il passe le plus clair de son temps. Puis, une rencontre, aussi inopinée que simple et belle, soudain l’homme taciturne s’éclaire et s’ouvre le champ des possibles. Sortir de la ville, se réfugier dans le Quercy et peut-être redevenir vivant. Toute le roman s’élance vers cette acmée solaire qui fait que le narrateur, comme dans un roman initiatique, renaît à lui-même, dans un état de conscience supérieur. Le voile s’est déchiré et, sans qu’il soit question de choses grandioses, un nouveau monde apparaît, simplement le réel d’un humain dont le cœur bat de nouveau, et qui a en accès au monde. Et la langue de Pierre Ahnne se développe avec l’éveil de son personnage, d’abord torturée et décousue, suivant les méandres de son cynisme, puis s’équilibrant, pour finir dans l’épiphanie de son existence même, de nouveau simple, belle, apaisée. »
Loïc Di Stefano, Salon littéraire, 15 juin 2015
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Revue Élan (Foyer des étudiants catholiques de Strasbourg)
« À chaque détour, le romancier nous prend au piège : sa phrase se déploie comme un lasso qui nous enserre et ne nous lâche plus – forcément c’est fait pour ça un lasso, attraper sa proie, lecteurs attentifs et soumis que nous sommes, pris dans cette spirale d’un style original. »
Jean-Claude Walter, Revue Élan, été 2015
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