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L’expérience politique de l’art

Retour sur la définition de l'art engagé

Domaine(s) :
Genre(s) :
ISBN : 978-2-87449-229-7
Format : 14.5 x 21 cm
Pagination : 176 pages
Prix : 15€
Parution : octobre 2014

Le spectre du militantisme politique est large dans les arts plastiques, de l’activisme politique à l’art relationnel, et il aura connu des fortunes diverses, du réalisme révolutionnaire et de l’agitprop aux happenings et autres interventions d’art engagé. Des artistes majeurs se sont illustrés par la manière dont ils entendent ne pas dissocier l’art de la vie, et l’esthétique de l’éthique.

La définition de l’art engagé a connu un bouleversement considérable au tournant des années 1970 avec l’abandon du paradigme absolutiste de l’art (« l’Art est tout ») et du politique (« la Politique est tout ») au profit de la mise en place d’un nouveau paradigme relativiste (« tout est art » et « tout est politique »). Au messianisme révolutionnaire des avant-gardes historiques se substitue ainsi un projet de réinvestissement et de réappropriation de l’espace public dans et par la pratique artistique.

À la lumière d’une tradition déjà séculaire d’art politique, et à l’aide de quelques outils conceptuels simples empruntés à la sociologie et à la philosophie politique, nous tenterons de cerner la question récurrente de la liberté et de la responsabilité politique de l’artiste, et par la même occasion de mieux comprendre le propos de cet art contemporain qui continue à nous provoquer.

Revue L’Art même

« Réédition augmentée et actualisée d’un ouvrage paru en 2004 sous le titre Art et Politique, L’Expérience politique de l’art est, avant d’être un essai théorique sur la nature politique de l’art contemporain, un plaidoyer en faveur d’un art critique reflétant et activant les enjeux sociopolitiques de son temps. Daniel Vander Gucht, sociologue et éditeur, se fait là le défenseur invétéré de la liberté d’expression, des artistes et du rôle essentiel que joue l’art dans une société qui se pense fondamentalement comme démocratique. »

Maïté Vissault, Revue L’Art même, 1er trimestre 2015

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Critique d’art

« Soucieux d’intégrer ses questionnements dans une perspective historique, l’auteur remonte souvent au siècle honni des foules et de l’aporie démocratique, ce XIXe siècle, qui – Muray avait raison – n’a eu de cesse de revenir tel un affreux cauchemar. Ce souci pour l’histoire, allant de Gustave Courbet à l’art sociologique des années 1970, en passant par les avant-gardes, n’est pas l’unique expression de sa position critique vis-à-vis de sa propre discipline. Il faut se souvenir ici de l’importance de l’antagonisme entre sociologie, anthropologie et histoire dans la configuration des sciences sociales au lendemain de la guerre, dans les années 1950 et 1960. Vander Gucht interroge d’emblée quelques affirmations rapides de la sociologie culturelle de Nathalie Heinich et, inévitablement, le déterminisme de Pierre Bourdieu. »

Maria Stavrinaki, Critique d’art, printemps-été 2015

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Journal des Arts

« Cet attachement à changer le monde, par l’art et par la pensée, est-il caduque, perdu, naufragé dans l’Histoire? Nous devons croire qu’il n’en est rien, et si la tâche paraît démesurée, heureusement demeure cette ambition dans l’art, celle dont Daniel Vander Gucht synthétise les enjeux théoriques et historiques dans son précieux L’Expérience politique de l’art, avec en couverture une oeuvre de… Pistoletto. On y trouvera une généalogie critique de cette figure de l’engagement artistique jusque dans ses aspects parfois contradictoires mais vitaux, offrant une réelle alternative aux imaginaires verrouillés par l’urgence. »

Christophe Domino, Journal des Arts, décembre 2015

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