Par quatre chemins

Domaine(s) :

Connaissance,

Genre(s) :

Entretien,

Autofiction / autobiographie / mémoires,

Thème(s) :

Histoire littéraire / théorie de la littérature / critique littéraire,

ISBN : 978-2-87449-110-8

Format : 14.8 x 21 cm

Pagination : 192 pages

Prix : 17€

Parution : mars 2011

Auteur d’une des œuvres les plus originales de la littérature française contemporaine, Jean-Benoît Puech est un auteur qui aime les masques. Les thèmes traditionnels du double, réel ou imaginé, et de l’alter ego, source de confusions à la fois troubles et très romanesques, trouvent dans son œuvre des variations d’une grande originalité. Fasciné par les questions de paternité et d’autorité, Puech s’interroge inlassablement sur l’origine des textes : qui écrit ? quand devient-on l’auteur d’un texte ? quel est le rôle de celui qui publie un ouvrage ? comment le lecteur peut-il prolonger l’œuvre qu’il découvre ? Son recours subtil à la pseudonymie et à l’invention d’auteurs fictifs est un des grands charmes d’un ensemble qui se développe depuis maintenant trente ans et dont on a pu dire qu’elle est à la fois un exemple de l’œuvre sans auteur et de l’auteur sans œuvre.

Dans Par quatre chemins, il se livre de manière apparemment plus « directe », mais tout aussi malicieuse et brillante, pour expliquer l’essentiel de sa trajectoire d’écrivain. Inclassable mais parfaitement lisible, passant sans arrêt du témoignage à la fiction et inversement, il dévoile ici les ressorts secrets de son travail d’auteur. En même temps, par un nouveau tour d’écrou, ce sont de nouveaux mystères qu’il invente, pour la plus grande joie des lecteurs fidèles ou nouveaux.

Revue de presse

Cahier critique de poésie

« Secrétaire de l’association des anciens élèves de l’institut Benjamenta à Berne, Jean-Benoît Puech (1947-) considère l’enseignement comme sa “vraie vocation”. Recueil d’articles sur des livres qui n’existent pas, La bibliothèque d’un amateur (Gallimard, “Le Chemin”, 1980), ainsi que l’œuvre “d’un écrivain imaginaire qui se nommerait Benjamin Jordan (1947-1999)” (dont Puech se dit l’un des éditeurs scientifiques) seraient comme une mise en pratique de sa thèse doctorale La supposition d’auteur en littérature (1982). Yves Savigny (1967-) est l’auteur d’Une biographie autorisée (P.O.L., 2010) de Jordane à propos de laquelle Puech écrivit “un article un peu réservé” (L’Atelier, site P.O.L., juin 2010)… Quelle est l’œuvre de Jean-Benoît Puech? Au fil de quatre conversations, la réponse est ici esquissée, “le moi (étant) une chaîne de mensonges”. Tout candidat à l’art d’écrire gagnera à lire ce qui ressortit à une problématique pertinente bien qu’un peu délaissée depuis la fin du XX^e siècle. »

Jean-Marc Baillieu, Cahier critique de poésie, mars 2012

Europe

« Avec ce livre, Puech renoue avec un art de la conversation que des conceptions trop élitistes ou terroristes de la littérature nous ont conduits à négliger. Un art qui, loin de ne servir que d’apprêt aux thèmes favoris de l’écrivain, est porté par le même souffle qui anime ses récits. La voix qui s’élève de ces pages suscite un monde coloré où les drames et les figures de la “vraie vie” gravitent de concert avec cette nuée de souvenirs que nous créent nos lectures, notamment les lectures d’enfance, et nous invite à nous interroger sur les liens énigmatiques et les tensions qui, chez l’écrivain, unissent le réel et l’imaginaire, la recherche intime et sa mise en scène, l’écriture et la vie. »

Pierre Lecoeur, Europe, octobre 2012

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Les Cahiers Robinson

« Parodiques et sérieux, ces quatre entretiens sur le biographique, sur la création littéraire, sur les rapports d’un auteur à un personnage qui est un auteur supposé, sur la vie quand elle essaye de s’écrire au plus vif d’elle-même, sur le rapport aux normes sociales, forment un passionnant récit, où l’enquête théorique et la fiction romanesque sont indissolublement mêlées, selon une partition d’une profonde originalité. Et l’on pressent, avec jubilation, que quatre chemins ne suffiront heureusement pas à faire le tour d’un dispositif appelé à d’autres prolongements féconds. »

Dominique Rabaté, Les Cahiers Robinson, octobre 2012

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